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¤ Lueurs étranges ¤
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10 novembre 2007

Pensées.

Abusée plus que je ne le croyais.
Je me souviens de nos moments, de nos étreintes, de nos complicités. N’existaient-elles que pour moi. Ton ombre démoniaque révélait-elle vraiment ce que j’aurais dû voir en toi. Tes excuses miteuses reflétaient-elles tout le baratin auquel j’ai longtemps cru. As-tu pu m’aimer sans croire en moi. Sans croire en notre relation. Peu importe maintenant. Inutile d’essayer de me faire rire, inutile d’essayer de me voir, inutile d’essayer de revenir. Il est déjà trop tard. Toi que j’aimais tant, de tes BA à ce que tu rendais de plus mauvais, de plus brute, de plus agaçant. Toi à qui j’avais tant pardonné. Tes inactions étaient-elles une esquisse du véritable, celui que j’aurais dû connaître. Le mauvais que j’ai parfois perçu était-il un brouillon du fourbe que j’aurais dû démasquer. Que j’aurais dû rouler en boule ou déchirer bien avant de perdre toute confiance.
Je t’ai longtemps aimé comme jamais je n’avais aimé personne, avec toute l’implication possible, avec toute la sincérité possible, avec tout le dévouement imaginable. Mais cela ne t’a pas suffi, je n’étais jamais à la hauteur, j’étais même devenue comme ta honte en public. J’ignore ce qu’il t’aurait fallu de plus. Je t’ai donné tout ce que j’avais.
Ton insatisfaction croissante a attisé la mienne. Ton écoute et ta compréhension, je ne les méritais plus. J’ai cerné tes égarements à droite à gauche… Je n’ai qu’à moitié pardonné.
A un moment cependant, j’ai cru que toute notre entente pouvait revenir. Mais quelques jours après tu me trahissais de nouveau. Mes illusions sont retombées. Tes délices avaient déjà perdu de leur saveur... Croyais-tu pouvoir me cuisiner encore longtemps. Je ne ressentais plus le goût de rien, ni de ton amour ni de ton soutien. Alors.. J’ai fini par en être dégoûtée. Dégoûtée de ta présence, dégoûtée de tes insolences, de ta conduite, de te toucher, même juste de t’effleurer parfois. Dégoûtée de ce nous que j’avais construit seule, de ce nous qui n’avait plus aucun sens (si sens il avait eu un jour..) Dégoûtée de ce nous qui m’empêchait de m’épanouir, qui me retirait toute liberté.
A présent dégoûtée de toi.
Je ne te hais point.. La différence entre toi et les autres.. est ta fourberie. Ma peine a sans doute été moins intense, ma rancune moins éveillée. Mais ma mémoire demeure intacte.
Paix à ton âme, la mienne s’en ira loin de toi.

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Commentaires
F
COUCOU jespère que tu vas bien ton nouveaublog est trés bien<br /> <br /> gros bisous
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